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Lu dans la presse...


Festival Polyglotte : Eric Perraud expose en mairie - Vigneux-de-Bretagne
vendredi 12 février 2010
          Dans le cadre du festival Polyglotte (qui se déroule sur l'ensemble de la communauté de communes Erdre et Gesvres, du 1er au 20 mars) la mairie accueille dès lundi l'exposition de photos d'Éric Perraud, « 27 citoyens dans la ville, l'Europe à notre porte ».
          Pour sa 7e édition, « le festival, jusqu'à présent essentiellement axé sur le cinéma, s'ouvre à la photographie », explique Serge Foucher, directeur de Polyglotte. Un élargissement qui se marque aussi géographiquement en s'installant dans la mairie de Vigneux. L'exposition entre dans la philosophie de Polyglotte, puisque ces 27 citoyens, photographiés par Éric Perraud dans l'agglomération nantaise, sont tous issus de pays européens. Étudiants, artistes, médecin... ils se sont intégrés et ont intégré leurs cultures à celle de la région nantaise.
          « Chacune des personnes photographiées a choisi le lieu et le thème de la photo », commente le photographe qui devrait réaliser une photo de groupe de ces 27 Européens sur l'île de Nantes le 9 mai. Chaque photo est complétée d'une citation dans la langue d'origine et traduite en français.
Du 15 février au 26 mars, mairie de Vigneux.

Lu dans la presse...


ERDRE ET GESVRES
samedi 06 février 2010
Pour sa 7e édition, le festival Polyglotte a choisi de faire découvrir la Hongrie

Serge Fourcher (au centre) a chaque année de nouvelles idées pour rendre la rencontre des langues si vivante. Photo MCB
La culture de l'ouverture
Grâce à la projection de films en version originale, Polyglotte veut repousser les barrières de la langue.
"On part du principe que la diversité est un atout, pas un obstacle". Et la diversité, c'est un peu la raison d'exister de Serge Foucher, le directeur du centre de langues Polyglotte, qui a donné naissance au festival du même nom. Pour lui, l'apprentissage des langues n'est pas que pédagogique. Il est surtout culturel. « La charte de l'association Polyglotte parle d'ouverture. Et c'est vraiment notre moteur ».
Alors si les cours de langues dispensés à l'année dans les locaux du château de Port Mulon à Nort sont « la partie la plus visible de l'iceberg », le festival Polyglotte, lui, est un peu « la cerise sur le gâteau », le cadeau que se fait l'association chaque année.
Discrète Hongrie
Et comme l'ouverture aux autres cultures n'est pas une évidence, Polyglotte a décidé de choisir la très discrète Hongrie comme invitée d'honneur. Là encore, le but est de faire découvrir une langue, mais surtout un pays et une façon de vivre.
Les années précédentes, le public du festival Polyglotte a ainsi pu découvrir le serbo-croate ou le russe... Des langues très peu entendues par ici. Un argument plutôt qu'une barrière, pour Polyglotte...
Voyage sur grand écran
La première porte d'entrée vers ces cultures d'ailleurs, c'est, depuis les débuts du festival, le cinéma. « Nous diffusons des films en cinq langues : en anglais, espagnol, breton, italien, et cette année, donc, en hongrois. Avec un fil conducteur, une thématique : la rencontre ». Tous sont sous-titrés en français, et certains, comme le film italien choisi cette année, n'ont jamais été diffusés en France.  "C'est un film très drôle, qui a été primé dans de nombreux festivals internationaux" sourit Serge Fourcher, qui ne veut surtout pas que son festival soit perçu comme un rendez-vous pour les puristes de la VO ou pour les cinéphiles ultra-connaisseurs.
Au-delà de la langue
Mais pourtant, n'est-ce pas une barrière pour profiter d'un film quand on ne comprend pas la langue ? « Non, car ce sont des films tout public. Il y a des séances réservées aux scolaires, et ça fonctionne très bien ! Et puis on pense qu'en milieu rural aussi, on peut se permettre de proposer des choses différentes... Il y a un public pour cela ». L'an dernier, ce sont ainsi plus de 700 curieux qui sont venus profiter de ces voyages filmés. Accompagnés, toujours, de bruschetta, d'empanadillas et de crêpes, spécialités gourmandes des pays visités. Cette année, le beigli et le rétes - des gâteaux hongrois - s'inviteront aussi au buffet.
Car la culture, ça se partage, ça s'écoute, et ça se mange aussi !
Mathilde Clavier-Bourgine