« CE QU'IL EN RESTE »
(titre original hongrois : « Ami megmaradt belöle »)
Un film de Barbara Spitzer
Produit par György Durst (Duna Mühely)
RÉSUMÉ DU FILM
Ce film fait le portrait d'un retour aux sources et s'attache davantage à la démarche même du retour dans ce qu'il forge de l'identité pour la troisième génération, qu'à l'histoire familiale qu'il raconte.
D'origine juive hongroise, née et grandie en France dans un univers familial laïque et engagé, à la mort de mon père, j'ai choisi de m'installer en Hongrie.
Le film se déroule sur quatre ans, depuis les premiers temps de ma vie à Budapest où je rencontre au hasard de l'annuaire et de mes imprécisions linguistiques la « famille » reconstituée des Spitzer qui me racontent leur Hongrie, pour qu'à travers eux je commence d'entrevoir la « mienne ». Et petit à petit, les bribes de mon histoire familiale ajoutées aux bribes de l'histoire nationale, formeront un puzzle plausible.
C'est ainsi que j'emmène ma sœur et mes nièces dans le village de mon grand-père, où Ce qu'il en reste est directement visible à qui peut l'entendre, ou que je me choisis un grand-père de substitution, François Fejtö, qui me fait le cadeau de revenir avec moi dans la ville de son enfance, miroir de ce que maints petits-enfants n'ont pas la chance de vivre avec le leur.
Produit par György Durst (Duna Mühely)
Ce film fait le portrait d'un retour aux sources et s'attache davantage à la démarche même du retour dans ce qu'il forge de l'identité pour la troisième génération, qu'à l'histoire familiale qu'il raconte.
D'origine juive hongroise, née et grandie en France dans un univers familial laïque et engagé, à la mort de mon père, j'ai choisi de m'installer en Hongrie. Le film se déroule sur quatre ans, depuis les premiers temps de ma vie à Budapest où je rencontre au hasard de l'annuaire et de mes imprécisions linguistiques la « famille » reconstituée des Spitzer qui me racontent leur Hongrie, pour qu'à travers eux je commence d'entrevoir la « mienne ». Et petit à petit, les bribes de mon histoire familiale ajoutées aux bribes de l'histoire nationale, formeront un puzzle plausible.
C'est ainsi que j'emmène ma sœur et mes nièces dans le village de mon grand-père, où Ce qu'il en reste est directement visible à qui peut l'entendre, ou que je me choisis un grand-père de substitution, François Fejtö, qui me fait le cadeau de revenir avec moi dans la ville de son enfance, miroir de ce que maints petits-enfants n'ont pas la chance de vivre avec le leur. 
